Le directeur général du ministère de l’Économie et du Commerce, Mohammed Abou Haidar, a plaidé pour la mise en place de réformes au Liban, lors de son intervention, lundi, à la conférence de l’Union des banques arabes, qui se tient à Riyad en Arabie saoudite. Celles-ci sont indispensables, selon lui, pour un rétablissement de la confiance dans le pays.

M. Abou Haidar fait partie de la délégation libanaise que préside le premier vice-gouverneur de la Banque du Liban, Wassim Mansour, et qui participe à cette conférence sur les risques de ralentissement de la croissance économique mondiale, l’augmentation des risques financiers et les possibilités d’investissement. Son discours s’inscrit dans le prolongement de certains thèmes abordés par M. Mansouri.

Par ailleurs, il relève que le manque de confiance envers le Liban freine les investissements étrangers "qui ont besoin de confiance, laquelle ne peut être établie que si des réformes sont mises en place".

Dans ce contexte, il plaide en faveur d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI), "puisque c’est la seule solution à l’heure actuelle pour restaurer la confiance de la communauté internationale dans le Liban".

M. Abou Haidar insiste également sur le soutien historique de l’Arabie saoudite à tous les niveaux au Liban et l’importance des accords commerciaux entre les deux pays.

Il a par ailleurs évoqué le processus de numérisation des services du ministère de l’Économie, expliquant que ce dernier devrait fournir 18 services entièrement automatisés au premier trimestre de l’année 2024. "Cette étape est la première de la transformation numérique souhaitée, considérée comme la pierre angulaire de l’édification de l’État et de la bonne gouvernance", conclut-il.

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