Le président du syndicat des propriétaires de restaurants, cafés, discothèques et pâtisseries au Liban, Tony Rami, a publié un communiqué, mardi, dans lequel il explique la situation du secteur de la restauration après les escalades sécuritaires et le risque d’une guerre globale. Cette analyse se fait à travers une comparaison chiffrée entre le mois de juillet 2023 et celui de juillet 2024.

Il en résulte une baisse de 31% pour Batroun, 30% pour Broummana, 40% pour Dbayeh et Naccache, 23% pour le centre-ville, 34% pour Gemmayzeh et Mar Mikhael, 54% pour Tripoli, 24% pour Tyr, et une augmentation de 3% pour Ehden.

Autrement dit, les pertes totales s’élèvent à environ 30% et pourraient frôler les 75% au mois d’août.

M. Rami a estimé que la scène touristique est "délicate" et nécessite une bonne gestion de crise au sein des institutions afin de les préserver, ainsi que les employés. "Avec notre économie déjà chancelante, nous sommes entrés dans la guerre contre notre volonté et personne ne se soucie de notre sort", s’est-il insurgé.

Il a rappelé que le secteur de la restauration et de la vie nocturne a connu une croissance de 15,3% en 2024 par rapport à 2023 et que le nombre de restaurants est passé de 722 en 2023 à 810 en 2024 dans 11 zones touristiques majeures à Beyrouth.  Il précise que le secteur dans son ensemble, dans tout le Liban, a enregistré une croissance de 12%.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !