Israël a mené mercredi pour le cinquième jour consécutif des raids aériens destructeurs dans la bande de Gaza et annoncé un gouvernement d’urgence pour la durée du conflit avec le Hamas palestinien, qui a déjà fait des milliers de morts.

Les combattants du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, ont tiré, eux, des roquettes sur Israël, dont l’une a touché un hôpital à Ashkelon (sud) sans faire de victime, alors que les sirènes d’alerte ont retenti à Jérusalem.

L’armée a fait état de 1.200 morts en Israël, pour la plupart des civils. Les représailles israéliennes ont tué à Gaza 1.055 personnes, dont de nombreux civils, selon les autorités locales.

Après avoir promis que son pays allait vaincre " avec énormément de force ", M. Netanyahu et son rival Benny Gantz ont annoncé s’être mis d’accord " sur la mise en place d’un gouvernement d’urgence et d’un cabinet de guerre ".

Cette annonce survient avant l’arrivée jeudi en Israël du secrétaire d’Etat Antony Blinken, qui a été précédée d’un avion transportant des armes américaines.

L’attaque du Hamas a provoqué la sidération dans le pays où au moins 169 soldats ont été tués en quatre jours selon l’armée et où se multiplient les récits glaçants de témoins et de rescapés. L’inquiétude grandit par ailleurs sur le sort d’environ 150 Israéliens, étrangers et binationaux, pris en otages par le Hamas, selon le gouvernement israélien.

Parmi ces otages figurent des jeunes capturés pendant un festival de musique, où des combattants palestiniens ont fait irruption samedi, tuant 270 personnes d’après les autorités.

Avec AFP