Devant le tribunal de New York, la tension est montée entre les pro et les anti-Trumps, qui en sont rapidement venus aux invectives. Quelques altercations ont même été constatées, rapidement maîtrisées par les policiers. 

Des poignées de militants pour et contre Trump, parfois hauts en couleurs, et séparés dès les premières invectives, ont pris position mardi devant le tribunal de New York où l’ancien président américain doit être formellement inculpé.

Dans le petit square qui fait face au bâtiment gris, les esprits se sont rapidement échauffés quand un petit groupe de militantes a tenté de déployer une très grande banderole noire sur laquelle on pouvait lire en lettres capitales " Trump lies all the time " (" Trump ment tout le temps ").

Une militante trumpiste, casquette à l’effigie de son champion sur la tête, a marché sur la banderole et tenté de l’arracher, créant un moment de confusion rapidement dissipé par les policiers et des agents de la mairie de New York.

Des poignées de militants pour et contre Trump, parfois hauts en couleurs, et séparés dès les premières invectives, ont pris position mardi devant le tribunal de New York (AFP)

En quelques minutes, des barrières sont installées au milieu du parc et, de chaque côté, chacun lance à l’autre camp huées et slogans plus ou moins aimables.

Une illustration de la frontière qui sépare démocrates et républicains dans un pays profondément divisé.

En milieu de matinée, plusieurs dizaines de manifestants sont regroupés de part et d’autre, et se font de plus en plus bruyants.

" Enfermez-le " (" Lock him up ") hurlent à pleins poumons les uns. " USA… USA ", scandent les autres.

" Je n’ai pas peur. Nous étions là le 6 janvier " 2021, le jour où une foule de partisans de Donald Trump ont envahi le Capitole à Washington, revendique avec un brin de fierté Paulina Farr, une retraitée de Long Island, à l’est de New York.

" Je suis là pour montrer notre soutien à notre président Trump. Nous connaissons la vérité ", ajoute-t-elle, une manière de bien signifier que pour elle, son champion n’a pas perdu l’élection présidentielle de 2020 face à Joe Biden.

Sami Erchoff avec AFP