Jeudi soir, comme une oasis enchantée surgissant des sables du désert, le théâtre Caracalla a ressuscité à Horch Tabet, dans la banlieue ouest de Beyrouth, après une longue période d’hibernation. Les artistes, tels des oiseaux de paradis aux plumes chatoyantes, ont déployé leur talent sur scène, réchauffant les cœurs et les âmes des spectateurs assoiffés d’art dans un Liban tourmenté.

Comment dépeindre l’expérience offerte par la troupe de danse Caracalla à part de dire qu’elle fut unique ! C’est sous la houlette de l’ambassade d’Italie que le la pièce s’est épanouie. Éclectique comme un kaléidoscope, flamboyante comme un feu d’artifice, impulsive comme l’éclair, cadencée comme le battement d’un cœur amoureux.

Finiqia, la pièce présentée sur les planches insuffle l’espoir, tel un souffle revitalisant, replaçant ainsi l’art au centre des priorités pour la survie du Liban.

Finiqia est la reprise d’une revue créée initialement pour le festival de Byblos en 2018. Quant à la chorégraphie sur scène, elle entrelace les mouvements de danse occidentale et les gestes orientaux. La pièce se déploie sur un scénario imaginé par Abdel Halim Caracalla et chorégraphiée par Alissar Caracalla sous la direction d’Ivan Caracalla.

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