Désormais à peine éclairées par les phares de voitures qui passent, les routes libanaises, aussi bien à Beyrouth que dans l’ensemble du pays, notamment par ces nuits d’un hiver rigoureux et sinistre, sont celles d’un enfer sans feux, sans éclairage, parsemé de crevasses veritigineuses, où chaque automobiliste est abandonné à son propre sort, au risque de la chute littérale et métaphorique. L’Etat-failli dans toute sa splendeur.

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