Klitschko met KO un " monument à l’amitié russo-ukrainienne "

Vitali Klitschko, ci-devant champion du monde poids lourds en boxe et actuel maire de Kiev de son état, a fait démolir mardi un monument historique d’époque soviétique célébrant l’amitié entre l’Ukraine et la Russie, deux mois après le début de l’invasion de son pays par Moscou.
Les journalistes de l’AFP ont vu s’effondrer la tête de l’une des deux figures de cette statue représentant un travailleur russe et un travailleur ukrainien qui tiennent ensemble dans les mains un symbole soviétique avec l’inscription " Amitié entre les peuples ", qu’une grue tentait de démonter en plein centre de Kiev.

" Huit mètres de métal de la soi-disant +amitié des deux peuples+ démantelés. Et ce qui est symbolique (…) la tête de l’ouvrier russe est tombée ", a déclaré sur Telegram Vitali Klitschko.Faute d’avoir réussi à arracher le monument avec la grue, les ouvriers ont ensuite scié les jambes de la statue pour la démonter de son socle. "Non sans difficulté, mais la sculpture (…) a été démantelée ce soir ", a indiqué M. Klitschko dans un deuxième message, estimant qu’il s’agissait d’un symbole que " l’occupant sera chassé " d’Ukraine.

Cette statue massive en bronze avait été installée à l’époque soviétique, en 1982, pour commémorer la " réunification de la Russie et de l’Ukraine ".    M. Klitschko a justifié son démontage par la volonté de Moscou de " détruire l’Etat et les Ukrainiens " avec l’invasion du pays lancée le 24 février.Un autre monument de cet ensemble sera démonté à une date ultérieure, tandis que le troisième, une arche, sera rebaptisé et éclairé aux couleurs ukrainiennes.

Selon le maire de Kiev, 60 autres monuments, bas-reliefs et signes associés à l’URSS et à la Russie seront démantelés prochainement. Plus de 460 rues seront également rebaptisées.     L’Ukraine mène depuis des années une politique de " décommunisation " en démontant notamment les statues de Lénine et changeant les noms de certaines villes pour leur redonner leur appellation d’avant la révolution bolchévique de 1917.
AFP

 

 

Des stars russes volent à l’aide des réfugiés ukrainiens

Star du rap russe, Noize MC surgit des coulisses et déboule sur scène, acclamé par des centaines de fans originaires d’Ukraine, de Russie et du Belarus, venus à Varsovie pour assister à son concert contre la guerre.Quelques mots émouvants pour dénoncer l’opération militaire russe en Ukraine puis il forme le signe de la paix : " Je ferai ce signe jusqu’à ce que mes mains soient attachées dans le dos ", lance-t-il.Une référence aux exactions, attribuées par l’Ukraine et les pays occidentaux à l’armée russe, commises dans des villes comme Boutcha, où des dizaines de corps d’Ukrainiens ont été retrouvés, certains les mains liées derrière le dos.Noize MC – de son vrai nom Ivan Alexeïev, 37 ans – est l’une des deux pop-stars russes qui se produisent en Europe pour récolter des fonds destinés aux Ukrainiens forcés de fuir l’offensive militaire du Kremlin.

Avec l’icône de la pop russe Monetotchka, ils ont déjà levé plus de 200.000 euros pour une ONG polonaise d’aide aux réfugiés, grâce à leur tournée " Voices of Peace ".

 

" Je voulais trouver un moyen de m’exprimer le plus efficacement possible ", a expliqué Monetotchka à l’AFP, avant sa prestation.Elle est ensuite montée sur scène, devant une projection d’images de ballerines dansant le Lac des cygnes, ballet associé au déclin de l’ère soviétique et à l’effondrement du régime.En robe blanche et coiffée de deux chignons, Monetotchka a enchanté les fans avec un poème incisif raillant l’invasion russe, avant d’enchaîner avec des tubes électro-pop. "Nous avons trouvé un moyen de faire vraiment la différence et d’oublier, une seconde, le sentiment de culpabilité ", a déclaré l’artiste de 23 ans, de son vrai nom Liza Guyrdymova, née juste avant l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, en 2000.Dans les paroles de ses chansons, ses inquiétudes sur l’évolution de la Russie se cachaient jusqu’alors sous " des métaphores ". Mais les deux derniers mois ont changé la donne.

 

" Je parle de guerre sans synonymes ", a-t-elle déclaré à l’AFP, défiant une loi du Kremlin imposant aux Russes de qualifier l’offensive en Ukraine d' "opération militaire spéciale ".Mais dans le même temps, elle dit craindre de perdre ses fans favorables au narratif du Kremlin. " J’essaie de toutes mes forces de ne pas effrayer les gens qui ne se prononcent pas, mais plutôt de les amener vers nous ".Cette série de concerts en Europe est bien éloignée des tournées précédentes, même de celles qui se sont déroulées après 2014, année du soulèvement du Maïdan et de l’annexion de la Crimée par la Russie.Les artistes russes, raconte-t-elle, avaient alors continué à se produire en Ukraine, sans grande différence entre un concert à Saint Petersbourg et à Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine aujourd’hui quotidiennement bombardée par les forces russes. "Nous pouvions y aller et chanter dans notre langue russe, nos chansons russes, et personne ne nous faisait rien ", dit-elle. " Les gens là-bas connaissaient nos chansons par cœur ".

Tout comme les centaines de fans ukrainiens présents à Varsovie, qui reprenaient ses chansons en choeur.

" Je suis heureuse qu’il y ait des Russes qui ne soient pas indifférents et qui nous aident ", s’est réjouie Evguenia Korjelaïa, 25 ans, dont les parents vivent à Mykolaïv, ville du sud de l’Ukraine qui subit d’intenses bombardements.

Liza Daviskiba, 36 ans, manager russe vivant en Finlande, a elle été surprise de voir autant de monde pour des artistes russes.

" Je suis si heureuse de voir ce genre d’initiative. Cela montre que les choses ne sont pas bonnes en Russie et que nous les Russes sommes avec les Ukrainiens ".

 

Comme des dizaines de milliers de ses compatriotes choqués par la décision de Vladimir Poutine d’envoyer l’armée en Ukraine le 24 février, Monetotchka a quitté la Russie dans les jours qui ont suivi.Et comme eux, elle ignore quand elle rentrera au pays.Toutefois, elle garde espoir car les dons recueillis lors des concerts proviennent pour la plupart de Russie. Et les concerts – en Pologne, Lettonie, Lituanie, République tchèque, et prochainement dans des capitales scandinaves et en Allemagne – lui permettent, ainsi qu’à Ivan Alexeïev, d' "oublier brièvement de penser " à la Russie et de " garder la tête hors de l’eau ".Même si tout ne va pas sans mal car elle reconnaît aussi s’être parfois heurtée à la " colère " des Ukrainiens et de certains Européens. " C’est leur droit ".AFP

 

 

Paroles d’enfants à Kharkiv

Alina, Alex, Daniel, Kiril et Lilia sont âgés de 8 à 14 ans. Depuis le début de la guerre en Ukraine il y a deux mois, ils dorment avec leur famille à l’abri des bombes dans un grand parking souterrain à Kharkiv, dans l’est du pays.La deuxième ville d’Ukraine – près d’1,5 million d’habitants avant la guerre – est visée chaque jour par des roquettes russes. Des frappes aléatoires, espacées, à toute heure du jour ou de la nuit, parfois meurtrières, et qui visent particulièrement des quartiers d’habitations du nord et du nord-est, près de la ligne de front.Dans le parking souterrain froid et humide où ils s’abritent, les cinq enfants ont raconté à l’AFP comment ils ont vécu le début de la guerre, leur vie au quotidien, les bombardements et leurs espoirs de paix.Voici leurs témoignages.

 

 

Alina, 9 ans: " La guerre se terminera, j’ai fait un voeu "

" Le 24 (février), j’avais très peur, je tremblais. La première nuit nous avons dormi sur des chaises, plus tard nos parents ont apporté des lits pour les enfants, donc les enfants dormaient sur des lits et nos parents sur des chaises.

Le premier jour ici, il n’y avait que deux bancs. Puis nous avons tout apporté: les couvertures, les oreillers, la vaisselle.

J’ai commencé à beaucoup pleurer: je m’inquiétais pour tout le monde, quand il y avait des bombardements ou des sirènes. Je suis surtout inquiète pour ma famille et mes amis, qui sont partis (de Kharkiv), pour ma grand-mère qui est partie récemment dans son village situé à 15 km de la Russie.

Je ne veux pas partir, car il y a ma famille, ma ville. Je suis née ici.

 

 

Le matin on a des cours en ligne, l’après-midi je fais mes devoirs et pour la nuit on vient ici.Mon entraînement de kickboxing et mes cours de danse me manquent.La victoire pour moi serait quand je serai très heureuse. La guerre ne se terminera pas tout de suite, mais dans quelques semaines, elle se terminera, j’ai fait un vœu.Mon anniversaire c’était le 25 février. Je me suis réveillée, mes parents voulaient rentrer à la maison pour me faire de la cuisine, mais il y avait des bombardements. J’étais inquiète, je tremblais, c’était le jour de mon anniversaire, le deuxième jour de guerre, et on ne pouvait pas le fêter.J’espère que je fêterai mon prochain anniversaire sous des feux d’artifice, mais pas comme ceux-là (les bombardements) ".

Alex, 14 ans: " Je ne réalise toujours pas ce qui se passe "

" Au début, quelqu’un a appelé mon père et nous a dit de partir dans l’ouest de l’Ukraine ou ailleurs. Mon père ne voulait pas partir, il a dit que nous resterions à Kharkiv.

C’était effrayant la première semaine. Après on s’y est habitué. Le premier jour, nous sommes restés à la maison, on écoutait les informations. Puis mes parents ont vu que les gens commençaient à descendre ici (dans le parking sous-terrain). On s’y est installé aussi, on a apporté une table, des chaises pour faire des lits.

Au début, il y avait plein de monde, on ne pouvait pas se déplacer. Après, la moitié des gens sont partis, mais certaines personnes reviennent maintenant.

 

Mes amis, l’école, les entraînements de kickboxing me manquent.En semaine, le matin, je rentre chez moi pour faire mes devoirs, puis je reviens ici pour déjeuner, jouer à des jeux, aux cartes, au téléphone… On s’y est habitué. Nos parents ne nous disent pas les détails de la guerre. Nous savons que des missiles frappent des bâtiments, des terrains de jeux. Nous savons que la guerre continue.Je ne réalise toujours pas ce qui se passe, ni pourquoi. Je sais seulement que des gens meurent, que des missiles frappent des immeubles.J’espère que ça va finir, que les présidents (ukrainien et russe) s’accorderont pour obtenir la paix ".

Daniel, 13 ans: " Je pensais juste que ce n’était pas vrai "

" J’étais très nerveux quand ça a commencé. J’étais inquiet pour moi et pour mes parents. Je n’ai pas entendu les premiers bombardements. Ma mère m’a réveillé en disant: +Mon fils, il y a la guerre+. Je ne savais pas ce que nous allions faire, si nous allions partir, ou s’il y avait un abri anti-bombes. Je ne voulais pas partir, je voulais rester ici. J’étais inquiet, je ne comprenais pas bien ce qui se passait, je pensais juste que ce n’était pas vrai et que cela se terminerait le lendemain. Plus tard, j’ai réalisé que ça ne se terminerait pas le lendemain.

 

Quand nous sommes arrivés ici, il y avait trop de monde, je pense que tout le monde (du quartier) est venu ici. Les premiers jours, on dormait sur des cartons.Généralement, je me réveille, je prends mon petit-déjeuner, je joue avec des amis, je sors du bunker dehors pendant un moment.Nous étudions en ligne, via Zoom, et nous faisons nos devoirs en " salle de classe " virtuelle. Mes camarades de classe, qui sont partis dans une autre ville (d’Ukraine) ou un autre pays, n’étudient pas en ligne: ils vont dans des écoles là où ils ont déménagé.J’espère qu’il y aura la paix, pas d’explosions, de sirènes. Que tout sera calme.Le jour de la victoire pour moi ce sera quand je me réveillerais et que ma mère me dirait +mon fils, tout est fini maintenant+.

Kiril, 13 ans: " Personne ne doit se battre "

" Je me suis réveillé (le 24 février) et j’ai cru que c’était un feu d’artifice: mais non ! J’ai appelé mes amis pour leur demander ce qui se passait. Tout le monde paniquait. Ma mère travaille dans un hôpital, elle a été appelée pour y aller.

Je suis venu ici avec un ami, mais c’était fermé. Mais après je suis revenu avec les parents. Il faisait totalement noir, c’était sale. Le lendemain, les gens ont apporté des canapés, c’est devenu plus confortable.

 

Avant (la guerre), je pouvais me promener dans un parc avec mes amis et mes parents, rendre visite à ma grand-mère. J’avais même prévu d’aller la voir, mais la guerre a commencé et tous les projets se sont effondrés. Je pensais que cela prendrait une semaine, mais maintenant cela fait déjà deux mois.J’essaie toujours de trouver des moyens d’apporter quelque chose ici pour les gens. Beaucoup de gens ont peur, mais je n’ai pas peur, j’essaie de soutenir tout le monde, je connais tout le monde ici, donc je le fais pour eux, je veux être gentil.Il est évident que nous devons vivre en paix, personne ne doit se battre. Un jour, ça finira quand même. Je veux que les présidents (ukrainien et russe) se parlent, qu’ils arrêtent (la guerre). Bien sûr, je voudrais que nous gagnions, que nous reprenions nos terres ".

Lilia, 8 ans: " J’ai envie de respirer de l’air frais "

 

" Ma mère s’est réveillée quand ma grand-mère l’a appelée et lui a dit: +(Les Russes) ont commencé à tirer+. J’ai entendu ça et j’ai eu très peur, je pleurais. Plus tard, à 6 heures du matin, nous sommes venus chez grand-mère – elle habite ici -, puis nous avons entendu que des gens allaient au bunker (le parking), nous les avons rejoints. Il y avait 200 personnes le premier jour, il faisait très froid. Les parents nous ont fabriqué un lit. Nous dormons ici depuis le premier jour, il faisait très, très froid avant.On respire beaucoup de poussière. Je n’aime pas ça, j’ai envie de respirer de l’air frais.Je pensais que dans ma vie, il n’y aurait jamais la guerre. Avant, je prenais des cours de danse et de patinage artistique; maintenant, je ne peux plus le faire.Je pense que nous fêterons nos anniversaires, le mien, celui d’Alex, d’Alina… Nous ferons des barbecues, tout le monde sera avec nous. Ce sera la fin de la guerre pour moi ".AFP

 

 

 

(Sur) vivre deux mois de guerre dans le métro de Kharkiv


Dès le 24 février, Elena Ivanovna a fui la guerre. Depuis presque deux mois, avec sa mère et ses trois enfants, elle s’abrite des bombes dans le métro de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine.Une vie " effrayante, difficile, mais nous attendons, nous espérons ", dit-elle, priant pour la fin de la guerre et le départ des soldats de Moscou.La nuit de l’invasion russe, sa famille dormait paisiblement dans son village ukrainien de Lyptsi, à seulement 10 km de la frontière avec la Russie. "Nous nous sommes réveillés à 4h30 du matin (…), même les enfants se sont réveillés immédiatement. Ils ont réalisé que c’était la guerre ", raconte-t-elle à l’AFP.Le violent rouleau compresseur russe fond sur Kharkiv, deuxième plus grande ville de l’Ukraine, à environ 20 km plus au sud. "Ca ne ressemblait pas au tonnerre. Par la fenêtre tout était en feu, notre maison tremblait ", témoigne-t-elle.

 

 

Elena, son mari et leurs enfants de 8, 10 et 17 ans, s’habillent en vitesse, prennent quelques vêtements, des documents importants, et filent s’abriter dans la cave de leur maison. "Après 15 minutes, c’est devenu plus silencieux. Nous avons couru jusqu’à notre voiture et nous avons roulé vers Kharkiv, à 170 km/h, aussi vite que possible ". "Pendant le trajet, mon mari a dit +regardez autour de vous les missiles+, parce que ça tombait partout, avec des bruits de bombardements ", se rappelle cette enseignante en maternelle, âgée d’une quarantaine d’années.Arrivés à Kharkiv, ils rejoignent la mère d’Elena qui habite là.Mais la ville, qui compte près d’1,5 million d’habitants, se retrouve aussi sous les bombes. Comme les Russes essaient de s’en emparer, la résistance de l’armée ukrainienne les repousse lors de vifs combats.A nouveau, la famille se réfugie dans une cave. Ils y restent six jours. "Nous pensions qu’ici (à Kharkiv) nous trouverions le salut, mais c’est devenu la ligne de front. Des hélicoptères et des avions bombardaient la ville. Alors nous avons décidé de venir dans le métro ", comme des centaines d’habitants, pour se protéger des frappes russes.

 

Deux mois plus tard, environ 700 personnes vivent toujours dans plusieurs stations de métro de Kharkiv.Car si la ville ne subit pas des bombardements massifs, elle est visée chaque jour par des roquettes. Des frappes, aléatoires, espacées, à toute heure du jour ou de la nuit, parfois meurtrières, et qui visent particulièrement des quartiers d’habitations du nord et du nord-est, près de la ligne de front.Dans le métro, " la première semaine, les gens ont dormi les uns sur les autres, il n’y avait pas d’aide humanitaire, personne ne comprenait ce qui se passait ", explique Ioulia, une des nombreux bénévoles qui se sont mobilisés pour aider les déplacés.Ce vendredi matin, veille de Pâques, des volontaires organisent une distribution de " paska ", une petite brioche traditionnelle, napée de sucre glacé et de paillettes colorées.Sur le long quai de la station, chaque famille, chaque personne réfugiée a recréé un semblant d’intimité malgré l’absence de séparation physique.Matelas, couvertures, lits, tables, chaises, tout est rangé. Des volontaires nettoient les allées régulièrement et l’électricité fonctionne.Chacun s’occupe comme il peut, dans le calme. On lit, on dort, on pianote sur son téléphone, on discute, on mange, on marche dans l’allée, on sort aussi dehors pour certains. 

Sur un matelas, une fille d’Elena vient de recevoir un grand château de princesse et monte chacune des pièces, très concentrée.

" Nous avons de l’aide humanitaire. Des bénévoles nous apportent de la nourriture trois fois par jour, même des plats chauds, des bonbons pour les enfants (…), des cadeaux, des jouets, des crayons ", explique la mère de la fillette.

Depuis un mois, les enfants peuvent même étudier, des bénévoles donnent des cours en présentiel, ou bien en ligne, avec des vidéos.

Des activités sont aussi organisées pour tous les âges: théâtre, concert, marionnettes, conférences, exercices physiques…

Pour les plus jeunes, " il y a eu un spectacle d’animaux, de la peinture, des jeux, pour que nos enfants puissent se sentir mieux mentalement et physiquement ", dit Elena.

Aucun n’est indemne psychologiquement: " maintenant, quand ils entendent (des roquettes), ils se réveillent, ils tremblent et demandent des médicaments ", lâche-t-elle.

Pour elle, " la victoire sera quand tous les soldats russes partiront (d’Ukraine), quand nous n’entendrons plus les frappes de missiles, quand nous ne verrons plus aucune roquette ".

AFP

 

 

 

L’Américain Leo Soto, vérifie le mur de fleurs artificielles créé par la Wall of Flowers Foundation, basée aux États-Unis, à la mémoire des victimes de l’invasion russe, dans la ville de Lviv.
Leo Soto, qui a lancé la fondation, dit avoir vu à quel point un mémorial similaire était réconfortant après l’effondrement d’un bâtiment dans l’État américain de Floride en juin, et s’est rendu en Ukraine pour offrir aux Ukrainiens un tel réconfort. (AFP)

 

 

 

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