Le président de la République Michel Aoun a insisté lundi sur l’importance du dialogue national auquel il a appelé et qui doit, selon lui, " transcender les simples divergences politiques " .  " Le conflit politique ne doit pas entraîner un désaccord national sur des principes fondamentaux comme l’identité et l’existence, ce qui menacerait l’unité du Liban, sa souveraineté et son indépendance " , a-t-il ajouté.
M. Aoun a tenu ces propos devant le cheikh Akl druze, Sami Abdel Mona qu’il a reçu dans la matinée, à la tête d’une délégation de cheikhs druzes.

Des chefs de file politique ont rejeté l’appel lancé fin décembre par le chef de l’État notamment le chef du courant du Futur, Saad Hariri, et le leader des Forces libanaises, Samir Geagea. Pour les deux hommes, aucun dialogue n’est possible avant les législatives fixées au 15 mai.
 " Nous sommes tous concernés par le dialogue, a encore affirmé M. Aoun. Il n’a pas pour objectif d’atteindre un intérêt partisan ou personnel. La patrie est pour tous. Il en est de même de la prospérité. Nous devons coopérer pour préserver le vivre-ensemble dans la paix et la sécurité. " 

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