Le premier juge d’instruction du Mont-Liban, Nicolas Mansour, a émis vendredi l’acte d’accusation dans l’affaire du meurtre de Alaa Abou Faraj, un partisan du Parti socialiste progressiste (PSP), tué en mai 2018 à Choueifate lors d’échauffourées avec des membres du Parti démocrate de Talal Arslane, à l’issue de l’annonce des résultats des élections législatives.

Dans son acte d’accusation, le juge Mansour a requis les travaux forcés à l’encontre d’Amine Souki, accusé d’avoir "commis le crime intentionnellement en lançant une roquette de type RPG contre le bureau du PSP à Choueifate", conformément aux articles 547 et 189 du Code pénal et aux articles 72 et 75 de la loi sur les armes. Cette même peine est requise à l’encontre de Hicham Khachine, Ayman Ibrahim et Rabah Jurdi, accusés d’être impliqués dans le crime. Deux autres personnes sont soupçonnées d’avoir pris part au meurtre. Le dossier a ainsi été déféré devant le tribunal correctionnel du Mont-Liban.

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