Interpol a publié des notices rouges à l’encontre de Syriens résidant au Liban qui s’associent à des réseaux libanais de prostitution pour attirer des filles syriennes et les contraindre à travailler dans ces réseaux.

Dans une interview accordée à l’agence de presse Sputnik, le général Kifah al-Naddaf, chef du département des enquêtes et de la lutte contre la traite des personnes au sein du ministère syrien de l’Intérieur, explique que ces réseaux attirent ces filles en leur promettant "un emploi bien rémunéré". "Leurs pièces d’identité sont alors confisquées et elles subissent des pressions avant d’être exploitées dans le cadre de réseaux de prostitution", ajoute-t-il.

Le général Naddaf précise, par ailleurs, que "les réseaux de trafic humain ont recours à de nouveaux moyens pour exploiter les femmes sexuellement". Ceux-ci consistent à "soumettre la victime en la mariant" avant de l’envoyer "aux réseaux de trafic humain qui l’exploitent sexuellement, moyennant une somme d’argent, versée mensuellement au mari".