Le président de l’American Task Force on Lebanon (ATFL), Edward Gabriel, a affirmé que "le Liban a plus que jamais besoin d’une nouvelle génération aux commandes", incitant à cet effet "les jeunes à rester dans leur pays pour édifier un meilleur avenir".

Dans un entretien accordé à Political Pulse sur This is Beirut, M. Gabriel a notamment planché sur le dossier de la présidentielle, la relation de l’ATFL avec le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, et les réformes requises par le Fonds monétaire international (FMI).

Au terme des tournées qu’il a effectuées avec différents responsables libanais, le président de l’ATFL,  a souligné "la nécessité d’élire un président de la République dans les plus brefs délais et de s’attaquer à la crise économique existante". Il a expliqué que le groupe des Cinq (France, États-Unis, Qatar, Arabie saoudite et Égypte) suit le dossier présidentiel de près et exhorte les partis politiques à mettre fin à cette impasse. Il a indiqué que "les Cinq sont alignés sur une même approche", assurant qu’"il existe une volonté de leur part, mais également de la part des responsables libanais, de s’employer à rapprocher les points de vue entre les différents partis", et ce, "pour parvenir à un consensus au niveau de la présidentielle".

Concernant le général Joseph Aoun, M. Gabriel, a affirmé "avoir uniquement évoqué avec lui le volet militaire", insistant dans ce cadre sur "la nécessité de renforcer la coopération entre les États-Unis et l’armée libanaise". Il a toutefois indiqué "ne pas avoir abordé sur le dossier présidentiel", précisant que "même avec les autres parties, nous n’avons pas parlé de candidats précis".

"L’ATF n’intervient pas dans les affaires internes du Liban", a affirmé M. Gabril qui a assuré qu’elle "s’emploie, dans ce cadre, à rassembler les Libanais pour consolider leur relation avec les USA".

Par ailleurs, le président de l’ATFL, a insisté sur le fait que "les réformes avec le FMI sont incontournables" pour le redressement économique du Liban. Il s’agit d’approuver "les réformes bancaires, la levée du secret bancaire et un budget efficace", contrairement aux précédents.  "Nous espérons que le gouvernement et le Parlement coopéreront à ce niveau pour mettre le Liban sur bonne voie dans les jours et semaines à venir".

Pour regarder l’émission complète, cliquez ici.