La tension est de nouveau montée, jeudi dans l’après-midi, à la frontière sud avec Israël, à la suite d’un bombardement par le Hezbollah de positions militaires israéliennes. Indiquant que les obus sont tombés dans "une zone ouverte", l’armée de Tel Aviv a riposté en bombardant à son tour les localités de Aïta el-Chaab, de Dhayré et de Marouahine. Elle devait ensuite pilonner le périmètre de Naqoura, à la suite du lancement de roquettes contre son territoire, à partir du village de Qlaylé, au sud de Tyr.
Son porte-parole a annoncé avoir "détecté le lancement de six roquettes en Galilée, dont cinq ont atterri dans des zones ouvertes, alors que la sixième a été interceptée". Selon l’armée israélienne, une vingtaine de roquettes sont tombées en territoire israélien. La population de Kibboutz a été priée de rester dans les abris, pendant que des colonnes de fumée s’élevaient de Metoula. Les médias israéliens ont fait état de trois blessés à Kyriat Shmona.
Plus tard dans la journée, le Hamas a revendiqué la responsabilité du bombardement des localités nord d’Israël, affirmant dans un communiqué, avoir lancé une salve de trente roquettes contre Nahariya et Shlomé.
Plusieurs explosions ont été entendues sur plus d’un site militaire israélien à la frontière avec le Liban, rapporte la MTV. Des dispositifs d’espionnage sur les sites de Jal al-Alam et Hanita de l’armée israélienne, en face d’Alma el-Chaab, ont été ciblés (par le Hezbollah) avec des missiles guidés, selon la formation pro-iranienne.
En début de soirée, une roquette a été de nouveau lancée contre Israël dont l’armée a riposté en bombardant le périmètre de Houla.
