Les services de renseignement israéliens ont affirmé samedi que, selon leurs estimations, "le Hezbollah s’engagerait dans la guerre en cas d’invasion de Gaza".

De son côté, le Hezbollah a ciblé samedi avec deux missiles guidés la montagne Tayarat en face du village de Yaroun. L’armée israélienne a riposté aux tirs en bombardant la périphérie du village.

La colonie Al-Manara en face de Meiss el-Jabal a été également visée par des missiles guidés.

Dans la nuit du vendredi au samedi, les frappes israéliennes ont continué à cibler jusqu’à l’aube les abords des villages de Rmeich et d’Aïta el-Chaab. Deux centres de l’armée libanaise ont été touchés.

Les villages du secteur ouest ont subi des bombardements intenses, vendredi, jusqu’à minuit, ciblant les environs des villages d’Alma al-Chaab, Ramiyé, Beit Lif, Al-Dhaïra et Al-Labouné. Des bombes éclairantes ont également été lancées jusqu’à l’aube dans le ciel des villages précités.

Par ailleurs, le Hezbollah a ciblé vendredi soir plusieurs positions israéliennes à la frontière.

Les sirènes d’alarme ont retenti à plusieurs reprises dans les colonies israéliennes situées près de la Ligne bleue. Celles-ci sont désormais évacuées.

Plusieurs explosions ont été entendues dans les caza de Tyr et de Bint Jbeil, résultant de l’explosion des missiles du Dôme de fer israélien.
En outre, l’aviation militaire israélienne a survolé les régions du Liban-Sud, brisant le mur du son.

On note une accentuation du mouvement de déplacement des habitants des villages voisins de la Ligne bleue en direction de zones plus sûres. Plus de 1.500 familles libanaises et syriennes se trouvent actuellement à Tyr, réparties dans plusieurs centres d’accueil aménagés dans des écoles publiques et privées. Des centaines de familles libanaises se sont également réfugiées dans d’autres régions du Liban, notamment dans le Chouf, le Mont Liban, le Metn et Beyrouth.