40 années se sont écoulées depuis la série d’attentats qui secouèrent les quartiers généraux américain et français de la Force multinationale de sécurité à Beyrouth, le 23 octobre 1983. Le contre-amiral Jean-Patrick Pluvinet était alors commandant de flottille de la Marine française. Pilote de Super-Frelon, il a été envoyé ce jour-là en mission pour rapatrier les blessés de l’attentat contre le Drakkar qui avait fait 58 tués parmi les troupes françaises. Il raconte.

 

Abi Saab : François Mitterand était très ému

François Abi Saab, ancien attaché de presse et chef du protocole à l’ambassade de France, qui a été témoin de la diplomatie française durant toutes les guerres du Liban entre 1975 et 1990, se souvient pour Ici Beyrouth de " cette catastrophe " et de la venue du président François Mitterand.

" Il était très ému ", précise M. Abi Saab. " Le président est arrivé à Beyrouth, et allé au Drakkar et s’est recueilli devant les dépouilles des soldats français " se rappelle-t-il. Et de poursuivre : " Il s’est ensuite rendue à la Résidence des Pins où une chapelle ardente avait été aménagée. Il a également été au chevet des blessés qui s’y trouvaient. Il a ensuite rencontré le président de la République libanaise, Amine Gemayel ; sa seule rencontre officielle de la journée. "

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