Des efforts sont actuellement déployés au sein de la Commission de gestion des catastrophes, qui a élaboré un plan d’opération en collaboration avec des organisations internationales dans les secteurs de la santé, de l’alimentation, de l’hébergement et de la logistique.

Dans une interview lundi à la Radio de tout le Liban, le ministre sortant de l’Environnement, Nasser Yassine, a annoncé que le plan d’urgence tenait compte de plusieurs hypothèses, dont la plus importante serait une attaque israélienne contre le Liban.

Il a estimé, dans ce contexte, que "le Liban aurait dû élaborer un plan préalable, basé sur l’expérience de la guerre de 2006 en ce qui concerne l’aide humanitaire et le logement".

Quant à la mise en œuvre du plan, M. Yassine a révélé que le travail était en cours au niveau des cellules de crise et de la Commission de gestion des catastrophes à travers les Mohafazat. Selon lui, ce travail a déjà commencé dans les sept régions les plus exposées aux bombardements, dans le Sud et la Bekaa.

Il a fait part d’un test qui serait effectué en vue "d’une aide à un million de déplacés potentiels, dont 20% se trouveraient dans des centres d’hébergement pour une durée de quarante-cinq jours". M. Yassine a également souligné que "le financement était actuellement disponible a minima à travers le ministère des Finances, tandis que le second niveau de financement proviendrait des organisations internationales qui réaffectent leurs ressources."

Selon M. Yassine, ces organisations fournissent actuellement 400 rations alimentaires par jour et sont prêtes à en fournir 55.000 au besoin.

Le ministre a indiqué que des produits de première nécessité étaient en cours de préparation pour 800 personnes déplacées qui ont trouvé refuge dans des centres d’hébergement à Tyr.

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