Le département d’État américain a dénoncé la vacance présidentielle au Liban, qui perdure depuis un an, sans qu’aucun successeur à l’ancien président Michel Aoun, dont le mandat a pris fin le 31 octobre 2022, n’ait été élu.

Dans un communiqué publié le 31 octobre, le département d’État américain a déclaré que "le peuple libanais est privé de leadership au moment où il en a le plus besoin, alors que les tensions croissantes le long de la frontière sud du Liban menacent la stabilité du pays et que la crise économique s’aggrave".

"La paralysie politique du Liban ne profitant pas au peuple libanais", le département a appelé les parlementaires à "accomplir leur devoir et à ne pas faire primer leurs intérêts sur ceux du pays". Et d’ajouter que les députés se doivent "d’élire un président qui donnera la priorité au pays et à tout son peuple, de former un gouvernement non corrompu et de mettre en œuvre des réformes économiques cruciales".

"Le peuple libanais mérite un président capable d’unir la nation et de guider le pays en toute sécurité face aux défis actuels", peut-on lire dans le communiqué.