Le roi Abdallah II de Jordanie a reçu, dimanche, le Premier ministre sortant du Liban, Najib Mikati, à Amman, en présence du prince héritier du Royaume, le prince Hussein ben Abdallah II.

Au cours de la réunion, le roi Abdallah a souligné "la nécessité d’intensifier les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre contre Gaza et empêcher l’expansion du conflit dans la région".

Selon un communiqué du bureau de presse de M. Mikati, les participants ont évoqué "l’importance de fournir une aide humanitaire ininterrompue à nos frères à Gaza et de soutenir les organisations humanitaires internationales travaillant dans la bande".

Concernant le Liban, le roi Abdallah a insisté sur "le soutien de la Jordanie aux efforts des frères libanais pour renforcer la stabilité". Pour sa part, M. Mikati a salué "les efforts de la Jordanie, sous la direction du roi Abdallah, pour défendre les causes arabes et œuvrer en faveur de la paix et de la stabilité".

M. Mikati a, dans ce cadre, souligné "la nécessité de poursuivre les efforts pour mettre fin à la guerre à Gaza et parvenir à une solution qui maintienne les Palestiniens sur leur terre, afin que leur cause reste vivante et qu’une solution juste et définitive puisse être trouvée".

Al-Khasawné

Plus tard dans la journée, le Premier ministre, Najib Mikati, a rencontré le Premier ministre jordanien, Bisher Al-Khasawneh, pour discuter de "l’urgence de mettre fin à l’agression israélienne contre Gaza et de garantir un accès durable à l’aide humanitaire, tout en rejetant l’exode forcé de Palestiniens".

 M. Mikati a souligné que "les efforts et les contacts avec les parties arabes et internationales visent à garantir la cessation de l’agression israélienne contre Gaza". 

De son côté, M. Al-Khasawneh a souligné que "l’immunité d’Israël en matière de dépassement et de violation flagrante du droit international doit cesser".

Il a également réitéré l’appel du roi Abdallah II à un soutien international pour mettre fin à l’agression. 

"Le cycle de la violence ne prendra fin qu’avec l’établissement d’un État palestinien indépendant et pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, et dans le cadre d’une solution à deux États", a-t-il affirmé, ajoutant que la diplomatie jordanienne insistait sur ce fait.