Le Hezbollah a annoncé vendredi que sept de ses combattants ont été tués, ce qui porte à 68 le nombre de membres de la formation morts depuis le début de la guerre, le 7 octobre, entre Israël et le Hamas.

Il a décliné l’identité des sept combattants dans un communiqué, indiquant qu’ils étaient des "martyrs sur la route de Jérusalem", expression utilisée par le Hezbollah pour pleurer la mort de ses membres tués depuis le début des affrontements à la frontière israélo-libanaise. Dans les communiqués informant du décès des combattants, le Hezbollah indique généralement leur lieu de naissance, sans préciser où ni quand ils ont été tués.

Au moins 90 personnes ont été tuées du côté libanais lors d’accrochages transfrontaliers, selon un décompte de l’AFP, pour la plupart des combattants du Hezbollah. Six soldats et deux civils ont été tués côté israélien.

Plus tôt vendredi, l’armée israélienne a indiqué avoir frappé en Syrie une organisation qu’elle n’a pas nommée, affirmant que celle-ci était à l’origine d’une attaque de drone, lequel s’est écrasé jeudi sur une école dans le sud d’Israël.

Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les frappes israéliennes visaient des sites appartenant au Hezbollah. Mercredi, des frappes aériennes israéliennes ont tué trois combattants pro-Iran lors d’attaques de sites du Hezbollah près de la capitale syrienne, selon l’OSDH, basé au Royaume-Uni, mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie. Israël a frappé la Syrie à plusieurs reprises durant le mois d’octobre.