La mission permanente du Liban auprès des Nations unies a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies, à la suite du nouveau crime commis par Israël, qui implique l’assassinat délibéré de la journaliste Farah Omar et du photographe Rabih Maamari, de la chaîne Al-Mayadeen, ainsi que du citoyen libanais Hussein Akil.

À la demande du ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, la plainte déposée comprend des éléments qui prouvent "le crime délibéré commis à l’intérieur des territoires libanais, loin de la Ligne bleue, ce qui constitue une violation flagrante du droit international sous tous ses aspects". Il s’agit également d’"une atteinte à la souveraineté du Liban et à l’intégrité de ses territoires. C’est une agression contre des civils et des journalistes qui accomplissent leur noble mission journalistique conformément aux normes professionnelles internationalement reconnues pour garantir leur sécurité".

Selon la plainte, "le ciblage et l’assassinat de sang-froid de journalistes par l’armée israélienne visent à empêcher les médias de véhiculer l’image atroce de ses crimes et à dissimuler le génocide qu’elle est en train de perpétrer".

Le Liban a une nouvelle fois demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de "s’acquitter de ses responsabilités en condamnant Israël pour ses crimes, puisqu’il ne l’a pas fait lors des deux incidents précédents au cours desquels Israël a pris pour cible et tué des journalistes au Liban-Sud. Il s’agit de mettre fin à l’immunité d’Israël face à la responsabilité internationale et aux sanctions dissuasives, ce qui constitue une violation des droits de l’homme.