Le bureau politique du Courant patriotique libre (CPL) a déclaré, mercredi, que "la guerre en cours (à Gaza) ne devrait, en aucun cas, être un prétexte pour négliger les échéances vitales", en l’occurrence, "l’élaboration d’un plan de sauvetage financier et économique, ainsi que la mise en œuvre des réformes nécessaires pour promouvoir le redressement financier et économique".

Lors de sa réunion hebdomadaire, présidée par le chef du CPL, Gebran Bassil, le bureau a réitéré son "appel aux blocs parlementaires à entreprendre un mouvement d’entente réelle, conduisant à l’élection d’un président de la République, capable de répondre aux besoins nationaux, ainsi qu’à la situation régionale et intérieure".

Le CPL a également affirmé la "nécessité de la présence d’un président à toute table de négociations, en plus d’avoir un gouvernement efficace".

Bien que le CPL "ait été favorable à toute aide extérieure qui soit dans l’intérêt des Libanais", le bureau a souligné que "l’échéance présidentielle est avant tout une question souveraine libanaise".

Par ailleurs, il a mis en garde contre "la poursuite de la fermeture des registres fonciers dans le mohafazat du Mont-Liban, en raison de ses conséquences néfastes sur le Trésor et les citoyens". Il a également appelé à "trouver une solution permettant la réouverture des registres sans compromettre l’enquête judiciaire en cours impliquant certains fonctionnaires".

L’accent a également été mis sur "la nécessité de ne pas clore les dossiers de corruption et de maintenir la pression dans le cadre de l’audit judiciaire pour révéler les causes de l’effondrement financier et ses responsables". De même, l’importance de "mener l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth à terme afin d’engager des poursuites contre les coupables" a été mise en lumière.

Enfin, le CPL a salué l’initiative de "la trêve en cours à Gaza et au Liban-Sud", espérant que "les contacts et les pressions au niveau international aboutiront à un cessez-le-feu permanent, ouvrant la voie à un processus politique basé sur les résolutions internationales et à l’établissement de l’État palestinien indépendant avec Jérusalem comme capitale". "Sans cela, il ne peut y avoir de paix durable ni de stabilité dans la région", a-t-il conclu.

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