Dans le cadre de la politique d’ouverture sur les différents bords politiques, le chef du Parti socialiste progressiste (PSP), le député Teymour Joumblatt, a rendu visite, dans la matinée de mardi, au leader du mouvement des Marada, Sleiman Frangié, qui l’a reçu dans sa résidence de Bnechai.

M. Joumblatt était accompagné d’une délégation composée des députés Akram Chehayeb et Waël Bou Faour, ainsi que du secrétaire général du PSP, Zafer Nasser, du conseiller de M. Joumblatt, Houssam Harb, et de son beau-frère, Joey Daher.

L’entretien a principalement porté sur l’actualité locale, dont notamment le dossier de la nomination d’un chef d’état-major, selon le bureau de presse de M. Frangié.

Dans une déclaration au terme de l’entretien, M. Chehayeb a rendu hommage au rôle "permanent qu’assument les Marada, pour sauvegarder la hiérarchie au commandement de l’armée, que ce soit en prolongeant le mandat du général Joseph Aoun, ou en œuvrant pour préserver l’état-major et le Conseil militaire".

Il a souligné l’importance du rôle de l’institution militaire "qui préserve la paix civile en dépit des circonstances difficiles dans le pays et qui assume entièrement son rôle, en défendant le Liban face à l’ennemi israélien".

M. Chehayeb a ensuite mis l’accent sur "l’amitié et le respect mutuel entre Bnechai et Moukhtara, en dépit de divergences de vues sur certaines questions". Ce que le député Tony Frangié a répété, avant d’indiquer que celles-ci "n’empêchent pas la communication" et de souligner l’importance qu’il accorde au dialogue. "Nous nous retrouvons avec le PSP autour de ces idées. Le Liban ne pourra pas sortir de ce sombre tunnel sans un dialogue entre toutes les parties", a-t-il dit, en exprimant l’espoir d’un effort en ce sens après les fêtes et en plaidant pour l’élection, sans tarder, d’un nouveau président de la République.