La porte-parole adjointe de la Finul, Candice Ardell, a déclaré vendredi que l’attaque contre les Casques bleus "constitue une violation du droit international, de la résolution 1701 et du droit libanais", faisant référence aux incidents survenus plus tôt cette semaine dans les villages de Taybeh et Kfar Kila au sud du Liban.

Elle a souligné la nécessité de "donner à la Finul la liberté de mouvement pour pouvoir accomplir ses tâches", exprimant son inquiétude face à l’évolution de la situation dans le sud, tout incident pouvant conduire à une escalade sans précédent.

Ardell a souligné: "Nous coopérons et coordonnons de manière continue avec les autorités libanaises concernant les deux incidents de cette semaine, et l’affaire est très grave pour nous, car les membres sont des soldats de la paix ici, au sud du Liban, pour assurer la stabilité et la paix dans le pays."

Et de continuer: "Nous avons demandé aux autorités libanaises d’enquêter sur cette affaire pour éviter que cela ne se reproduise, car des femmes et des hommes sont ici, dans le sud du Liban, pour soutenir le peuple et veiller à ce que nous revenions à la situation dans laquelle nous nous trouvions auparavant."

Concernant la question de la liberté de mouvement des forces internationales, Ardell a estimé: "Il est extrêmement important que nous jouissions de la liberté de mouvement, sinon nous ne serons pas en mesure de mettre en œuvre la résolution 1701, qui vise à ramener le Liban à un état de stabilité et de sécurité. Et si nous ne jouissons pas de la liberté de mouvement, nous ne pourrons pas accomplir nos tâches".