L’ancien conseiller du président américain Donald Trump, Walid Pharès, a déclaré qu’il est du "devoir de l’armée libanaise de mettre fin au règne des milices, de se conformer au droit international et de veiller à son application".

Dans une déclaration prononcée jeudi, M. Pharès a considéré que "l’occupation syrienne et le contrôle des milices iraniennes ont conduit à la paralysie des dispositions de l’accord de Taëf, mais aussi des lois relatives à la sécurité nationale, y compris celles qui régissent les relations avec Israël et celles qui concernent le Conseil supérieur libano-syrien".

Il a, dans ce sens, souligné que "ces lois ne seront mises en œuvre que lorsque le Liban aura retrouvé sa souveraineté".

Et de signaler que "tant que l’interaction entre une milice armée au Liban, le régime iranien et plusieurs milices terroristes dans la région existera, il n’y aura pas de relations civiles et pacifiques entre les membres de la société civile au Liban et avec un quelconque pays étranger".

M. Pharès a dénoncé "les propos du Hezbollah hostiles à Bkerké et aux évêques maronites", estimant qu’il s’agit d’une "attaque directe contre les chrétiens au Liban et indirecte contre les sunnites et les druzes et qu’elle sera fermement combattue par bon nombre de Libanais et par l’écrasante majorité de la diaspora". D’après lui, "faire usage des institutions étatiques pour opprimer l’église incitera les Libanais à procéder unilatéralement à la création d’une ‘région libre’".

Il a, par ailleurs, indiqué que "les lois régissant les relations avec Israël dépendent étroitement des résolutions internationales, notamment la 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies et qu’il faut d’abord assurer leur application avant de procéder à de nouvelles élections législatives, à l’issue desquelles le Parlement se prononcerait sur le sort des lois".