Le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, s’est dit optimiste, soulignant que la grève des enseignants du privé sera probablement évitée. "J’attends lundi pour finaliser l’accord (relatif à la pension de retraite) conclu mardi dernier au ministère entre l’union des établissements d’enseignement privé et le syndicat des enseignants", a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre tenue samedi à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre, Nabih Berry.

L’accord aurait dû être signé jeudi, mais l’union des établissements d’enseignement privé a manqué au rendez-vous, réclamant un délai supplémentaire de deux jours pour parachever son étude. En vertu de cet accord, "les institutions pédagogiques privées s’engagent à verser au moins 60 milliards de livres libanaises par mois à la caisse des indemnités, afin de couvrir le paiement des pensions de retraite". Le syndicat des enseignants a accordé aux écoles privées un délai supplémentaire pour signer l’accord. Celui-ci arrive à expiration lundi soir. Si l’accord n’est pas signé, les enseignants du privé entameront une grève ouverte à partir de mardi matin.

"La signature de l’accord a été reportée de jeudi à lundi pour permettre aux établissements d’enseignement privé de poursuivre les négociations, d’autant qu’il est impossible qu’une seule partie se prononce au nom de toutes les autres", a expliqué M. Halabi.

À l’ordre du jour des discussions également, les répercussions des hostilités au Liban-Sud sur les établissements pédagogiques dans cette région. M. Halabi a annoncé, à cet égard, qu’il effectuera, mardi, une tournée dans ces régions "pour évaluer la situation sur place". Des réunions avec des directeurs d’écoles et des responsables pédagogiques de la région sont également prévues. M. Halabi leur remettra l’équipement électronique qui devrait permettre aux enseignants et aux élèves de poursuivre l’éducation à distance.

Interrogé sur le report des examens officiels, le ministre sortant de l’Éducation a affirmé qu’"aucune décision n’a encore été prise à ce sujet". Il a démenti avoir évoqué une éventuelle annulation de ces épreuves. "Nous travaillons en ce moment à remanier et à renouveler les programmes", a-t-il précisé.

MM. Halabi et Berry ont également soulevé la question des crédits alloués au ministère de l’Éducation, ainsi que le dossier de l’Université libanaise.

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