Dans un entretien accordé au média télévisé Al-Jadeed, dimanche, le député des Forces libanaises Georges Okais, interrogé sur la présidentielle, a confirmé que "l’opposition s’en tenait à son candidat (l’ancien ministre Jihad Azour) alors que le Courant patriotique libre (CPL) reste relativement engagé sur cette question".

"Nous avons commencé à perdre le contrôle de la situation au Liban et à hypothéquer l’avenir du peuple libanais avec des options sur lesquelles il n’y a pas de consensus entre toutes les parties", a-t-il aussi regretté.

Pour M. Okais, la solution à la question présidentielle "est d’élire un président conformément à la Constitution", et "non d’appeler au dialogue pour convaincre les partis du candidat de la moumanaa (Hezbollah)". 

Un dialogue qu’il a d’ailleurs qualifié de "dialogue de sourds".

"Si nous utilisons la raison et remettons en cause l’identité libanaise des fermes de Chebaa, nous sommes traités de traitres", a-t-il aussi déploré, insistant sur la volonté de "libérer le reste du territoire".

Par ailleurs, M. Okais a salué "la seule chose positive actuellement", à savoir la "solution à deux États" entre Israéliens et Palestiniens, qui fait son chemin auprès des pays du monde entier.