Après une journée très tendue samedi, la radio de l’armée israélienne a annoncé "le transfert d’une de ses plus grandes divisions de la bande de Gaza jusqu’aux abords de la frontière libanaise".
Israël sera le théâtre d’attaques massives de missiles, atteignant un rythme de 2.500 à 3.000 missiles par jour, si une guerre éclate entre Israël et le Hezbollah, selon un rapport préparé par 100 hauts responsables de l’armée et du gouvernement israéliens.
Selon ce rapport, révélé pour la première fois par le site israélien Calcalist, le 9 février 2024, une guerre potentielle avec le Hezbollah sera plus destructrice et sanglante que ne l’imaginent les Israéliens.
Du côté de la frontière sud, un calme prudent prévalait depuis minuit le 11 février 2024. Un char Merkava a tiré des obus directement vers le quartier nord de la ville de Kfar Kila dimanche matin. Des explosions ont également été entendues et probablement causées par des missiles lancés depuis le Liban vers des cibles israéliennes dans les fermes de Chebaa.
Ces attaques font suite à une journée où Israël a mené des raids militaires qui auraient coûté la vie à Ahmad Melhem, à Naqoura.
Des bombardements ont également été enregistrés, se concentrant sur plusieurs villages dans tous les secteurs, notamment le secteur est: une attaque contre la localité de Houla a causé la mort de deux personnes, Hussein Moussa Ibrahim et un membre des Forces de sécurité, Ali Mohammad Nimr Mahdi. Huit autres personnes ont été blessées.
À l’aube de dimanche, des avions israéliens ont bombardé Wadi al-Dalaf dans la ville de Houla.
De plus, des vols de reconnaissance ont eu lieu, dimanche matin, au-dessus des régions frontalières, ainsi qu’à Beyrouth et Tripoli, jusqu’à Tartous.
