Le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, s’est inquiété, jeudi, de l’escalade de la violence sur le front sud: "Au cours des derniers jours, nous avons assisté à une évolution inquiétante des échanges de tirs, qui ont notamment visé des zones éloignées de la Ligne bleue."

Il a alors mis en garde contre "les attaques visant des civils", rappelant qu’"elles sont des violations du droit international et constituent des crimes de guerre".

"Les efforts diplomatiques doivent être intensifiés pour rétablir la stabilité et maintenir la sécurité des civils vivant près de la Ligne bleue", a-t-il ajouté.

Dénonçant cette escalade du conflit, il a aussi souligné qu’elle "a entraîné des pertes humaines très importantes, y compris, tragiquement, celles d’enfants" et "causé des dommages considérables aux maisons et aux infrastructures publiques, en plus de mettre en péril les moyens de subsistance de milliers de civils".

M. Tenenti s’est alors dit "profondément préoccupé", exhortant "toutes les parties concernées à cesser immédiatement les hostilités afin d’éviter une nouvelle escalade".

De son coté, "la Finul continue de travailler pleinement avec les parties pour apaiser les tensions et les soldats de la paix poursuivent leurs opérations sur le terrain, malgré les défis auxquels ils sont confrontés", a conclu M. Tenenti, se montrant rassurant.