Dans un communiqué publié mardi, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Joanna Wronecka, a fait part de sa "profonde préoccupation" face à "un élargissement progressif de la portée et de l’intensité des échanges de tirs de part et d’autre de la Ligne bleue".

Elle a averti que cette escalade "accroît les risques d’une conflagration plus large et compromet la mise en œuvre de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité", avant d’insister sur la nécessité d’un arrêt "immédiat de ce dangereux cycle de violence".

Mme Wronecka a également appelé au respect du droit international humanitaire et à la protection des civils, en déplorant l’impact des hostilités entre Israël et le Hezbollah sur la vie et les biens des populations civiles.

Elle a expliqué qu’elle a multiplié ses contacts avec les différentes parties prenantes pour les presser "de prendre les mesures qui s’imposent en vue d’une désescalade".

La responsable onusienne qui "encourage les efforts concertés des partenaires internationaux pour une solution durable au niveau de la Ligne bleue", s’est rendue mardi auprès du Premier ministre sortant, Najib Mikati, afin de discuter avec lui de l’escalade au Liban-Sud et des perspectives de règlement.

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