Le nonce apostolique au Liban, Mgr Paolo Borgia, se montre rarement avec les hommes politiques.

Une personnalité politique qui a rencontré l’ambassadeur du Saint-Siège a confié, citant Mgr Borgia, que "Le Vatican réclame un président" et appele à l’amour, la paix et l’union des rangs.

Si le Vatican veut un président au Liban, c’est aussi pour l’importance de la symbolique, sachant que le président libanais est le seul chef d’État chrétien de la région.

Selon le Saint-Siège, l’élection d’un chef de l’État, quel qu’il soit, est préférable à un vide prolongé à la tête du pays. Pour les cercles politiques de l’opposition, toutefois, "la vacance présidentielle reste moins coûteuse que la présence du candidat de l’"axe de la résistance", dirigé par le Hezbollah, au poste présidentiel".

En effet, les partis d’opposition sont encore amers à la suite de l’expérience récente. Ils soutiennent que "nous avons beaucoup souffert d’un président aligné sur le soi-disant axe de la résistance, qui ne nous a menés nulle part ailleurs qu’en enfer", faisant ainsi référence à l’ancien président Michel Aoun.