Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Lior Haiat, a déclaré, samedi, que l’État hébreu "ne voulait pas entrer en guerre avec le Liban", selon les informations de la chaîne télévisée panarabe, Al-Arabiya.

"Nous avons déclaré plus d’une fois que nous ne voulions pas étendre le cercle de la guerre de Gaza au Liban", a-t-il souligné, précisant par ailleurs que la "seule exigence est la mise en œuvre de la résolution 1701 de l’ONU".

Dans ce cadre, il a affirmé qu’Israël était "prêt à reprendre les réunions tripartites à Naqoura", en allusion à des consultations en vue d’un règlement à la frontière libano-israélienne. "Nous n’avons aucun problème avec toute solution liée à la paix", a-t-il ajouté.

En ce qui concerne la position d’Israël sur la proposition française visant à régler les différends frontaliers avec le Liban, M. Haiat a expliqué que "la frontière terrestre fait l’objet d’un accord international entre Israël et le Liban", en référence à l’accord d’armistice de 1923.

"Mais malheureusement il y a le Hezbollah à l’intérieur du Liban, qui possède de nombreuses armes et de nombreux combattants et c’est lui qui donne des instructions à l’État libanais", a-t-il déploré.

Dans ce cadre, il a indiqué que "le Hezbollah, à son tour, est soutenu par l’Iran et c’est un gros problème pour le peuple libanais".