L’ancien chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a espéré un retour à l’accord de cessez-le-feu de 1949. Celui-ci impose aux parties libanaise et israélienne une zone spécifique des deux côtés de la frontière, avec des restrictions sur l’armement.

M. Joumblatt s’est rendu dimanche, en fin d’après-midi, auprès du président de la Chambre, Nabih Berry, pour lui "présenter ses condoléances à la suite du décès de combattants d’Amal dans des frappes israéliennes" au Liban-Sud.

À l’issue de la réunion, il a souligné le besoin de "trouver un moyen pour briser le mur de la haine et parvenir à un règlement acceptable pour l’application de la résolution 1701 et un retour à l’accord d’armistice".

En réponse à une question, M. Joumblatt a nié toute corrélation entre le dossier de la présidentielle et celui de la guerre à Gaza et au Liban-Sud. Il a dit estimer que "ceux qui refusent le dialogue (pour débloquer l’élection d’un président de la République) ont tort de le faire".

Les accords d’armistice de Rhodes, en 1949, ont mis fin à la première guerre israélo-arabe qui avait éclaté en mai 1948. Un premier cessez-le-feu, conclu le 7 janvier 1949, a mis fin à toutes les hostilités. Les accords d’armistice qui ont suivi, entre Israël d’une part et la Syrie, l’Égypte, la Transjordanie et le Liban d’autre part, ont fixé les lignes de démarcation.

Dans le cas du Liban, un accord d’armistice a été conclu le 23 mars 1949 à Ras el-Naqoura. Il avait été convenu que des traités de paix, en bonne et due forme, seraient signés par la suite. Cependant, les lignes tracées à Rhodes se sont transformées de facto en frontières (modifiées ultérieurement par d’autres conflits).