Lors de la conférence de Bruxelles dédiée au dossier des réfugiés syriens, qui s'est tenue lundi, Le Liban a présenté un plan national pour la gestion de cette crise qui le menace depuis plus d’une dizaine d’années.
Le document recense de manière détaillée les différents dangers que fait peser la présence syrienne massive au Liban, et liste un plan d’action en onze points pour y faire face.
La démarche est basée sur l’application aux Syriens présents sur le territoire libanais des lois relatives aux étrangers, statut qui leur est désormais attribué.
Conformément à ces lois, les Syriens entrés légalement avant 2011 et dont les permis de séjour et de travail ont expiré devront déposer une nouvelle demande pour légaliser leur statut. Par ailleurs, tout Syrien présent illégalement au Liban sera expulsé, est-il stipulé le texte. Dans ce cadre, la Sûreté générale et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) devront opérer de manière coordonnée afin de veiller à ce qu'aucun Syrien expulsé vers la Syrie ne risque d'être poursuivi dans son pays.
Les efforts pour mettre en œuvre le retour volontaire des Syriens dans leur pays seront également renforcés.
Parallèlement, tout Syrien enregistré ou recensé qui quitte le Liban illégalement par la mer ou légalement par les frontières terrestres vers la Syrie, ne sera pas autorisé à revenir au Liban et perdra son statut auprès du HCR.
Dans ce contexte, le document met l’accent sur «le droit souverain national» que possède le gouvernement libanais de demander au HCR la remise des données relatives aux déplacés syriens. En outre, le texte précise que le HCR devrait réévaluer le nombre de Syriens enregistrés et recensés, afin d'identifier les réfugiés et les migrants économiques.
Le plan comprend également l'élaboration d'une réglementation contre la contrebande et le trafic humain. Le gouvernement libanais sollicitera une aide internationale à cet effet.
Enfin, le texte précise que le gouvernement libanais renforcera, par l'intermédiaire de ses services de sécurité, le contrôle des frontières.
Le document recense de manière détaillée les différents dangers que fait peser la présence syrienne massive au Liban, et liste un plan d’action en onze points pour y faire face.
La démarche est basée sur l’application aux Syriens présents sur le territoire libanais des lois relatives aux étrangers, statut qui leur est désormais attribué.
Conformément à ces lois, les Syriens entrés légalement avant 2011 et dont les permis de séjour et de travail ont expiré devront déposer une nouvelle demande pour légaliser leur statut. Par ailleurs, tout Syrien présent illégalement au Liban sera expulsé, est-il stipulé le texte. Dans ce cadre, la Sûreté générale et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) devront opérer de manière coordonnée afin de veiller à ce qu'aucun Syrien expulsé vers la Syrie ne risque d'être poursuivi dans son pays.
Les efforts pour mettre en œuvre le retour volontaire des Syriens dans leur pays seront également renforcés.
Parallèlement, tout Syrien enregistré ou recensé qui quitte le Liban illégalement par la mer ou légalement par les frontières terrestres vers la Syrie, ne sera pas autorisé à revenir au Liban et perdra son statut auprès du HCR.
Dans ce contexte, le document met l’accent sur «le droit souverain national» que possède le gouvernement libanais de demander au HCR la remise des données relatives aux déplacés syriens. En outre, le texte précise que le HCR devrait réévaluer le nombre de Syriens enregistrés et recensés, afin d'identifier les réfugiés et les migrants économiques.
Le plan comprend également l'élaboration d'une réglementation contre la contrebande et le trafic humain. Le gouvernement libanais sollicitera une aide internationale à cet effet.
Enfin, le texte précise que le gouvernement libanais renforcera, par l'intermédiaire de ses services de sécurité, le contrôle des frontières.
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