Bilal Abdallah, membre du groupe parlementaire du Rassemblement démocratique, a déclaré que le bloc "lancera une initiative au cours d’une tournée qu’il effectuera auprès des différentes parties afin d’ouvrir des canaux de communication susceptibles de contribuer au déblocage de la présidentielle et parvenir à une solution unifiée".
Dans un entretien accordé à la Voix de tout le Liban vendredi, M. Abdallah a souligné que la visite récente de l’envoyé personnel du président français, Emmanuel Macron, pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, "n’a pas réussi à faire une avancée au niveau de la présidentielle". Cela est dû, selon lui, à de multiples raisons, notamment "le refus du dialogue, le manque de sérieux dans l’approche de ce dossier", mais aussi parce que les parties prenantes placent la barre très haut.
"Je crains que nous devions attendre jusqu’après l’élection présidentielle aux États-Unis (en novembre), et également la fin de la guerre à Gaza, avant de trouver une solution au problème politique libanais", a-t-il conclu.
La déclaration de M. Abdallah intervient au lendemain des propos tenus par M. Le Drian, qui, lors de sa visite à Beyrouth les 28 et 29 mai derniers, a mis en garde contre la fin du "Liban politique", tant que la crise persiste et qu’un nouveau chef de l’État n’est pas élu.
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