La Russie a appelé, jeudi, ses citoyens à ne pas se rendre au Liban jusqu’à ce que le calme se rétablisse dans le sud du pays.

L’ambassadeur de Russie Alexander Rudakov a cependant confirmé qu’il ne s’agit pas d’un nouveau communiqué mais d’une ancienne version qui remonte à l’année dernière. Il a déclaré : " Nous demandons à nos citoyens de ne pas venir au Liban tant que la situation n’est pas calme au Liban-Sud, et nous avons laissé aux ressortissants qui se trouvent au Liban, le choix de rester ou de partir ". 

Pour leur part, les États-Unis ont incité leurs citoyens à reconsidérer tout voyage vers Beyrouth, la situation sécuritaire complexe pouvant rapidement dégénérer.

Mercredi, l’Allemagne et la Hollande avaient pressé leurs ressortissants à quitter le pays du Cèdre, craignant une guerre généralisée entre Israël et le Hezbollah, compte tenu de l’exacerbation des tensions entre les deux belligérants.

Berlin avait également mis en garde contre "un risque accru d’attentats terroristes", qui pourraient viser des étrangers occidentaux ou de grands hôtels, dans le pays.

De leur côté, le Canada, le Koweït et la Macédoine du nord avaient émis un avertissement dans ce sens, dans lequel ils demandaient à leurs citoyens de quitter le pays au plus vite.