Les États-Unis ont demandé au Qatar de servir de médiateur dans l’escalade de la guerre entre le Hezbollah et Israël, selon des sources citées par le Washington Post. L’administration Biden sollicite l’aide du Qatar en raison de ses précédents efforts de médiation réussis entre Israël et le Hamas, notamment pour l’instauration d’une trêve dans la bande de Gaza.
Le rôle du Qatar est crucial alors que les tensions s’exacerbent à la frontière libanaise. Des rapports suggèrent que si un cessez-le-feu temporaire est conclu à Gaza, le Hezbollah pourrait également l’honorer, comme il l’avait fait lors d’un précédent cessez-le-feu d’une semaine en novembre. Toutefois, le Hezbollah reste résolu à ne pas s’engager dans un accord plus large tant que la guerre en cours à Gaza n’aura pas pris fin.
Lors de récentes discussions entre des responsables américains et le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, ce dernier a mis l’accent sur les préoccupations liées aux menaces posées par l’Iran et le Hezbollah. Un fonctionnaire présent à la réunion a rapporté l’affirmation de Gallant selon laquelle l’Iran pourrait potentiellement lancer une guerre à grande échelle contre Israël – une affirmation qui n’est pas étayée par les services de renseignement américains.
Washington serait préoccupé par la possibilité qu’Israël lance une attaque terrestre contre le Liban dans un avenir proche. Malgré ces inquiétudes et la pression exercée par les États-Unis, les responsables israéliens n’ont pas exclu l’option d’une action militaire contre le Liban.
En outre, le Wall Street Journal a rapporté que le Hezbollah n’envisage pas de cesser les hostilités tant que les forces israéliennes n’auront pas mis fin à leurs opérations dans la bande de Gaza.
