Le ministre sortant de l’Éducation, Abbas Halabi, a rebondi, mardi, sur "l’accusation de fuite de sujet d’examen en épreuve de chimie". La fuite aurait eu lieu avant un examen du baccalauréat libanais dont le coup d’envoi a été donné, samedi 29 juin, dans toutes les régions du Liban, y compris au Liban-Sud.
"Il n’y a eu aucune fuite avant la distribution des sujets d’examens et cette affaire fera l’objet de poursuites judiciaires", a-t-il certifié.
Lors d’un entretien accordé, mardi, à la Voix du Liban, M. Halabi a expliqué que cette question "fait actuellement l’objet d’une enquête administrative, à la suite de laquelle un rapport sera publié". Il a ainsi assuré qu’"il basera (son action) sur les résultats de ce rapport".
Il a aussi estimé "que c’est une grande réussite que les examens officiels aient pu se tenir dans les circonstances que traverse le pays".
"Nous poursuivons notre travail et, cette année, nous avons changé la façon dont les questions sont posées", a-t-il poursuivi.
"Les examens officiels n’ont pas été affectés par l’absence de Imad al-Achkar"
Interrogé par ailleurs, sur le départ aux États-Unis du chef des commissions d’examens, Imad al-Achkar, le ministre sortant de l’Éducation a assuré qu’"il avait donné son feu vert à ce voyage". "M. Achkar a fait son travail et les examens officiels n’ont pas été affectés par son absence", a-t-il défendu.
"Le ministère est en train de réviser le curriculum, espérant finaliser cette tâche dans un délai d’un an", a enfin révélé le ministre.
