Le député Fadi Alamé, qui préside la commission parlementaire des Affaires étrangères, a affirmé, jeudi, que "le Liban ne veut pas la guerre mais la mise en œuvre des résolutions internationales".

Ces propos ont été prononcés au terme d’une réunion tenue au quartier général de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) à Naqoura, entre les députés de la commission et le commandant en chef de la Finul, le général Aroldo Lázaro.

M. Alamé a réitéré la position du Liban en faveur de la mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies, qui "constitue une voie et une entrée pour l’apaisement et la cessation des hostilités à Gaza".

Dans ce cadre, il a réaffirmé le besoin du Liban vis-à-vis du rôle des forces de maintien de la paix, notamment à l’approche de l’échéance du renouvellement de leur mandat, alors qu’Israël "viole continuellement la 1701 depuis des années".

Pour sa part, la porte-parole adjointe de la Finul, Kandice Ardiel, a indiqué que "cette visite s’inscrit dans le cadre du soutien à la mise en application de la résolution onusienne 1701". "Nous avons informé les deux parties, à savoir les autorités libanaises et israéliennes, que la 1701 constitue le cadre approprié pour progresser vers une solution politique et diplomatique durable", a-t-elle annoncé.

Dans ce contexte, Mme Ardiel a affirmé que la Finul œuvrait à la coordination entre "les autorités des deux côtés de la Ligne bleue pour les inciter à revenir à un cessez-le-feu", condition essentielle pour pouvoir "avancer conformément à la résolution 1701".

Elle a également fait remarquer que la demande de renouvellement du mandat de la Finul, présentée par le gouvernement libanais à l’ONU, représente une preuve de l’importance du rôle joué par les forces de maintien de la paix au Liban-Sud.

La délégation parlementaire était composée des députés Ibrahim Moussaoui, Pierre Bou Assi, Nasser Jaber et Haidar Nasser.