Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé que "l’entité chargée de négocier et de fournir des réponses (concernant la situation au Liban-Sud) est l’État libanais, en cas de cessation des hostilités".

Dans un discours tenu mercredi à l’occasion de la commémoration de Achoura, il a fait maintes fois allusion à l’État libanais, comptant sur son soutien pour faire face aux conséquences de la guerre que son groupe mène à la frontière sud. Il a précisé qu’il n’existait "aucun règlement préétabli au sujet de la situation à la frontière sud", niant les rumeurs qui circulent à cet égard.

Ce que M. Nasrallah n’a pas expliqué est pourquoi l’État libanais n’avait pas été autorisé à décider de participer ou non à la guerre alors qu’il est tenu de négocier les conséquences de cette guerre.

"L’avenir du Liban-Sud sera décidé à la lumière des résultats de la bataille que la résistance et les fronts de soutien vont remporter", a-t-il assuré.

Dans ce cadre, Nasrallah a rappelé que les combats sur le front sud ne cesseront qu’avec la déclaration d’un cessez-le-feu à Gaza.

"La menace de guerre ne nous fera pas peur", a-t-il lancé, menaçant à son tour Israël de ne lui laisser "aucun char" s’il tentait de "mener une guerre contre le Liban". Pour le moment, il a annoncé que sa formation ciblerait "de nouvelles colonies qui n’ont pas été visées auparavant" si l’armée israélienne poursuivait le ciblage de civils au Liban-Sud.

L’État libanais a de nouveau été sollicité lorsque M. Nasrallah s’est engagé à agir "main dans la main" avec les habitants des zones frontalières en ce qui concerne les compensations que l’État pourrait leur accorder.

Selon "le Sayyed", les combats livrés à la frontière libano-israélienne s’inscrivent "naturellement" dans le cadre des "sacrifices" marquant l’appartenance de sa formation à l’imam Hussein, dont les chiites commémorent le martyr en ce dixième jour du mois de mouharram.

Le secrétaire général du Hezb rattache ainsi la mission assignée à sa formation de "défendre les opprimés au Liban et en Palestine" contre l’agression de l’occupant israélien à "l’essence de (la bataille de) Karbala et de Achoura".

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