Pour le chef du Parlement, Nabih Berry, le différend au sujet de l’initiative koweïtienne porte sur les résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le chef du Parlement, Nabih Berry, a déclaré dimanche que le différend au sujet de l’initiative koweïtienne porte sur les résolutions 1559 et 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Il a expliqué que dans le cadre de la résolution 1559 adoptée en 2004 et qui appelle à la souveraineté du Liban, à la dissolution des milices et au retrait de toutes les forces étrangères de son territoire, les forces syriennes s’étaient retirées du Liban en 2005, " mais non pas les Israéliens ". Idem pour la résolution 1701, qui a mis fin à l’offensive israélienne contre le Liban en 2006 et qui a " appelé au retrait israélien des fermes de Chebaa, ce qui n’a pas été fait ", a poursuivi M. Berry qui vient de participer en Égypte à la 32e réunion de l’Union parlementaire arabe.
Le chef du Parlement a en outre dénoncé ce qu’il a qualifié de " blocus arabe sur le Liban " à l’exception de quelques pays, principalement " l’Egypte qui a acheminé au Liban 487 tonnes d’aides, dont 265 tonnes de médicaments ".
" Nous ne permettrons pas les divisions dans le dossier relatif à la délimitation des frontières maritimes ", a ajouté M. Berry dans une interview accordée au quotidien égyptien al-Ahram. Il a en outre affirmé que le Liban n’est pas un État failli, car il regorge de " ressources ", mais " manque de liquidités ".
M. Berry a par ailleurs appelé à " une application complète de l’accord de Taëf qui abolit le confessionnalisme politique " et affirmé que les législatives se tiendront dans les délais constitutionnels.
Lors des travaux de la réunion de l’Union parlementaire arabe, il avait prôné le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe.