Le syndicat des enseignants du privé au Liban se réunit le 18 septembre prochain pour prendre une décision finale sur les démarches à suivre pour une mobilisation générale, après que le gouvernement a omis, selon lui, de se pencher sur ses revendications. Cette décision, accompagnée de recommandations, sera soumise aux assemblées générales, dont la première séance se tiendra deux jours plus tard, soit le 20 septembre prochain, à 15h. En cas de défaut de quorum, une seconde séance sera prévue, à 16h, quel que soit le nombre présent.

Dans un communiqué publié samedi, le syndicat a dénoncé "l’inertie du gouvernement, qui a duré neuf mois, face aux multiples déclarations et appels lancés par les enseignants du privé qui réclament la nécessité de remédier au problème de la Caisse des indemnités, en promulguant un décret pour la nomination d’un nouveau conseil d’administration pour la Caisse en question". Le syndicat insiste aussi sur la "publication d’un décret pour l’augmentation de la contribution versée par les écoles à la Caisse des indemnités, en vue d’améliorer les indemnités et les pensions de retraite des enseignants, une augmentation qui serait multipliée par 30". La question du "renouvellement du protocole" établi entre les établissements d’enseignement privé et le syndicat des enseignants sous l’égide du ministère de l’Éducation a également été soulevée dans le communiqué, "de sorte que chaque retraité puisse voir sa mensualité multipliée par six".

"Face à cette réalité, nous n’avons d’autre choix que de convoquer les assemblées générales pour voter une mobilisation générale afin d’exercer des moyens de pression dans le but de préserver les droits des enseignants", poursuit le communiqué.

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