Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Naïm Qassem, a confirmé samedi que "le front de soutien sera maintenu au Liban tant que la guerre à Gaza se poursuivra", précisant que l’ampleur de ce soutien dépendra de celle des agressions israéliennes, qui prennent de plus en plus des civils pour cibles. Il a souligné que les colons ne pourront revenir dans leurs villages au nord d’Israël qu’une fois la guerre terminée dans la bande de Gaza.

Les propos de Naïm Qassem interviennent dans le cadre d’une cérémonie en mémoire d’un combattant du Hezbollah, Hani Ezzeddine, décédé mercredi après une frappe israélienne contre le Liban-Sud.

En réponse aux menaces d’une éventuelle guerre qui pourrait s’étendre au Liban, le numéro deux du Hezbollah a déclaré: "Cela ne nous effraie pas et ne nous poussera pas à changer de position quant à notre engagement visant à mettre fin aux agressions à Gaza."

Il a également signalé que la formation pro-iranienne "n’a pas l’intention de déclencher une guerre, jugée inutile, surtout que les pertes seront énormes des deux côtés". Il a ajouté: "Si les Israéliens croient qu’une guerre permettra aux habitants du nord de revenir dans leurs villages, ils se trompent. Dans un tel cas, ils devraient s’attendre à ce que des milliers de déplacés quittent leurs habitations." Il a conclu: "Réfléchissez tranquillement et prenez votre décision parce que nous serons prêts à toute éventualité."

Par ailleurs, Naïm Qassem s’est penché sur le bilan des frappes qui ont ciblé les bases de Galilut et d’Ain Shimer le 25 août dernier, en riposte à l’assassinat de Fouad Chokr, un hauts commandants du Hezbollah, le 30 juillet dans la banlieue sud de Beyrouth. Qualifiant le rapport d’Al-Mayadeen – qui fait état de 22 morts et de 74 blessés parmi les membres de l’unité 8200 des services de renseignement israéliens lors de ces attaques – de "précis et de fiable", il s’est interrogé: "Pourquoi l’État hébreu n’a-t-il pas envoyé ses médias ou des membres de son gouvernement dans les deux bases ciblées pour démentir ce que la résistance avait annoncé? Pourquoi le chef de l’unité d’élite du renseignement militaire israélien a-t-il démissionné maintenant et pas avant?" Il a insisté sur les tentatives d’Israël de "dissimuler la vérité par tous les moyens, pour masquer sa défaite".

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