L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a comparé le retour des ambassadeurs saoudien Walid Bukhari et koweïtien Abdl-Aal Al-Qenai à Beyrouth au " retour de l’air arabe frais (…) après que notre souffle s’est presque arrêté ". M. Siniora a salué les deux pays du Golfe lors d’un Souhour du Ramadan (le repas pris avant l’aube) organisé par la fédération des associations des familles de Beyrouth en l’honneur des candidats de la liste " Beyrouth fait face ", parrainée par M. Siniora.

Pour l’ancien Premier ministre, " le Liban arabe fait face à une campagne croissante pour changer son identité arabe, imposer une main-mise sur l’État et le pendre en otage, et c’est ce que Beyrouth et les Libanais rejettent ", en allusion au projet du Hezbollah pro-iranien.

" Le Liban traverse une période difficile. Nous devons unifier nos efforts pour le sauver ", a ajouté M. Siniora, avant de relever que le vote est une nécessité impérieuse " afin que personne ne puisse aliéner la décision de Beyrouth ou celle du Liban de la part d’un groupe de personnes avides et aventureuses ".

" Beyrouth fait face "… 

M. Siniora a appelé à voter pour les candidats de la liste " Beyrouth fait face ", voyant en eux des personnes qualifiées, à même de représenter le peuple et de défendre ses intérêts, son avenir, son indépendance et sa souveraineté. Il a mis en évidence la vision claire et les positions politiques,  économiques et sociales des candidats sur la liste qui " ne sont pas du tout grises ".

" Nous pouvons initier un changement si nous participons à ces élections ", a poursuivi M. Siniora, se demandant ce que ferait le peuple libanais le 16 mai s’il ne participe pas aux législatives. " Notre inaction ne nous mènera qu’à un échec certain, a-t-il affirmé. Nous pouvons être un groupe souverain qui peut préserver ce legs que nous avons hérité de nos pères et que nous pouvons léguer à nos enfants pour qu’ils puissent mener une vie décente ", a-t-il conclu.