Le toit de l’usine Kabalan pour les tapis, à Zefta, dans le caza de Nabatiyé au Liban-Sud, s’est effondré samedi dans l’après-midi, près de 24 heures après le début de l’incendie la veille, vers 18 heures. Malgré les efforts déployés par la Défense civile, qui a dépêché sur les lieux 28 véhicules, le feu n’était toujours pas maîtrisé samedi en fin d’après-midi. En cause: de grandes quantités de matières chimiques utilisées dans la confection des tapis et des moquettes, ainsi que des quantités importantes de colle et d’éponges.

Durant toute la nuit, des unités de la Défense civile rejointes par des équipes de la Fédération des municipalités de la banlieue-sud et de l’Iqlim el-Touffah, des éléments de la Défense civile des camps de réfugiés palestiniens de Saïda et de Tyr, ainsi que des volontaires et des Casques bleus espagnols ont essayé en vain de venir à bout du sinistre. Des hélicoptères de l’armée ont également été dépêchés sur les lieux. Leur mission est d’autant plus difficile que les équipes déployées au sol avaient du mal à s’approvisionner en eau, comme l’a déclaré le directeur général de la Défense civile, le général Raymond Khattar.

Samedi, l’armée avait évacué la région, alors que les flammes s’approchaient des dépôts qui renfermaient des dizaines de tonnes de marchandises. Les flammes ont eu raison des tapis et des équipements industriels et les dégâts sont estimés à plusieurs millions de dollars. De plus, avec la destruction de l’usine, l’une des plus grandes au Moyen-Orient, quelque 200 familles se sont retrouvées sans aucune ressource.

Durant la journée de samedi, le ministre sortant de l’Industrie Georges Bouchijian s’est rendu sur les lieux du sinistre. Il a expliqué que l’incendie a été provoqué par un court-circuit.

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !