Une frappe aérienne israélienne a tué trois soldats syriens près de Damas, selon l’agence officielle syrienne Sana. La plupart des missiles israéliens ont été interceptés par les systèmes de défense antiaériens.

Trois combattants prorégime ont été tués et quatre autres blessés lors d’un raid israélien nocturne contre des positions du régime syrien et de groupes pro-iraniens près de Damas, selon un nouveau bilan mercredi de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).

L’agence officielle syrienne Sana avait fait état de deux soldats syriens blessés dans les frappes, qui selon une source militaire, avaient " ciblé certaines positions dans les environs de Damas ".

La plupart des missiles ont été interceptés par les systèmes de défense antiaériens syriens, a ajouté Sana.

Selon l’OSDH basé au Royaume-Uni et qui dispose d’un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, les frappes israéliennes ont fait trois morts, un combattant syrien prorégime et deux combattants étrangers affiliés à Téhéran. Quatre combattants syriens prorégime ont également été blessés, selon cette source.

L’ONG précise que les frappes ont visé des entrepôts du Hezbollah pro-iranien et des positions de la Quatrième division, l’unité d’élite de l’armée syrienne, dans les environs de Damas, près de l’aéroport de la localité de Dimas.

Les frappes ont provoqué des incendies, selon l’OSDH.

Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des positions du régime syrien ainsi que des forces iraniennes et du Hezbollah, alliés de Damas et ennemis jurés d’Israël.

Israël commente rarement ces frappes au cas par cas, mais affirme vouloir empêcher l’Iran de s’implanter à ses portes.

Début juillet, d’après l’OSDH, Israël avait également visé des sites du Hezbollah et des dépôts de munition dans la périphérie nord-est de Homs (centre), tuant un membre des Gardiens de la Révolution islamique, l’armée idéologique de la République islamique d’Iran, et blessant quatre autres.

Israël avait également ciblé une base de défense aérienne dans la province de Tartous, sur la côte, selon la même source.

Dès le début du conflit qui a fait plus de 500.000 morts, Téhéran a envoyé des militaires, présentés comme des conseillers, en soutien à l’armée syrienne. Plusieurs d’entre eux ont été tués dans des frappes israéliennes.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP