La forte explosion d’une usine de Serguiev Possad au nord-est de Moscou a provoqué la disparition de neuf personnes et fait 60 blessés. Les autorités russes estiment qu’il ne s’agit pas d’une attaque au drone.

Au moins neuf personnes sont toujours portées disparues jeudi après l’explosion survenue la veille dans une usine de Serguiev Possad, au nord-est de Moscou, a annoncé le Comité d’enquête russe, en charge de l’enquête.

Dans un communiqué publié sur Telegram, la branche régionale du Comité d’enquête a affirmé que " 60 personnes ont sollicité une aide médicale, neuf sont portées disparues et une femme est décédée à l’hôpital ".

De son côté, le ministère russe des Situations d’urgence avait indiqué à l’AFP, quelques minutes auparavant, que douze personnes étaient toujours disparues. " Les recherches se poursuivent ", a-t-il précisé.

Mercredi, une forte explosion s’est produite dans un entrepôt de matériel pyrotechnique à une cinquantaine de kilomètres de Moscou, selon les autorités régionales.

Un total de 400 personnes sont " impliquées " dans les recherches, a indiqué jeudi le ministère des Situations d’urgence sur Telegram, publiant des images du site détruit. On pouvait y apercevoir des briques enchevêtrées, des pelleteuses en action, ainsi que des secouristes casqués, certains accompagnés de chiens renifleurs.

" Les enquêteurs ont mené des perquisitions au sein de l’entreprise Piro-Ross, l’incendie s’étant déclaré dans (son) entrepôt ", a affirmé pour sa part le Comité d’enquête russe.

" Trente-quatre personnes ont été interrogées comme témoin " et le directeur technique de l’entreprise a été arrêté " en tant que suspect ", a ajouté l’organe d’investigation.

Le gouverneur régional, Andreï Vorobiov, avait assuré mercredi que les enquêteurs estimaient qu’il ne s’agissait pas d’une attaque de drone, alors que la capitale russe et sa région sont régulièrement visées par de telles attaques attribuées à l’Ukraine.

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP