Le bilan du bombardement de l’hôpital baptiste Al-Ahli, à Gaza, s’élève à 471 morts et au moins 314 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.

Les Gazaouis enterraient mercredi les victimes de la frappe qui a visé mardi soir, ce centre hospitalier, pendant qu’Israël et le Hamas continuaient de se rejeter mutuellement la responsabilité de ce bombardement.

Alors qu’à Tel Aviv, le président américain, Joe Biden, reprenait à son compte la thèse israélienne, en affirmant qu' "il apparait que tir est l’œuvre de la partie adverse ", c’est-à-dire le Hamas, le monde arabe accusait Israël d’être responsable des frappes, ce qui a donné lieu à plusieurs manifestations au Liban, en Jordanie, en Libye, au Yémen, en Tunisie, en Turquie, en Iran et en Cisjordanie occupée par Israël.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé mercredi Israël et le Hamas à cesser toute attaque contre les structures médicales. " Nous demandons au minimum de cesser toute attaque contre les établissements de santé ", a dit le patron de l’OMS Europe, Hans Kluge dans un entretien à l’AFP.

" Deuxièmement, il faut protéger les civils, les enfants, et troisièmement, il faut permettre à l’aide humanitaire d’accéder de Rafa à l’intérieur de Gaza, car toutes nos fournitures sont déjà basées là-bas, mais la frontière n’est pas encore ouverte ", a-t-il ajouté, se disant " très inquiet ".

Maria Chami, avec AFP

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