Trois jours après le bombardement meurtrier de l’hôpital Al-Ahli à Gaza, Israéliens et Palestiniens continuent de s’accuser mutuellement. Dans une longue enquête, le journal français Le Monde affirme que les images ne permettent pas d’incriminer un bombardement aérien israélien en raison de la faible taille du diamètre d’un cratère (moins d’un mètre de diamètre) près du parking de l’hôpital.

Le journal précise, en détaillant image par image, que dans la minute avant l’explosion à l’hôpital, il n’y avait pas de signe de bombardement aérien israélien, mais en revanche des tirs menés de Gaza vers Israël. Il se base également sur des images vidéos en provenance d’Israël qui montreraient l’attaque sur l’hôpital, dont l’authenticité n’a pas pu être pleinement confirmée par le journal.

Une analyse qui viendrait confirmer l’hypothèse israélienne qui accuse le Jihad Islamique d’avoir raté un de ses tirs, provoquant la catastrophe et que soutien le renseignement français.

" Rien ne permet de dire " que c’est " une frappe israélienne " qui s’est abattue sur l’hôpital de Gaza mardi, a affirmé vendredi la Direction du renseignement militaire français (DRM).

" L’hypothèse la plus probable est une roquette palestinienne qui a explosé avec une charge d’environ cinq kilos ", a indiqué la DRM à la presse, selon ses propres analyses rendues publiques à la demande de la présidence française par souci de transparence.

De leur côté, les Palestiniens accusent Israël de chercher à camoufler sa responsabilité, comme le pays l’avait fait lors du meurtre de la journaliste Shireen Abu Akleh.