Riyad Mansour, représentant palestinien auprès des Nations unies, a tenu un discours sur la guerre à Gaza lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’ONU le jeudi 26 octobre. Il a appelé les États membres à mettre fin à la guerre de Gaza, à cesser les doubles standards et à viser une action décisive.

Le représentant palestinien aux Nations Unies, Riyad Mansour, a demandé à l’Assemblée générale des Nations unies de " voter pour arrêter le massacre " à Gaza, dans un discours prononcé devant cette dernière, jeudi 26 octobre. Il a aussi insisté pour permettre " l’acheminement de l’aide humanitaire à ceux dont la survie même en dépend ". " Votez pour arrêter cette folie, " a-t-il lancé.

Le représentant palestinien a ensuite demandé à ses homologues de " choisir la paix, pas d’autres guerres " et de " voter pour mettre fin à près de trois semaines de la pire politique de deux poids deux mesures que nous ayons connue depuis des décennies ".

Il a déploré le manque de compassion de la communauté internationale à l’égard des Palestiniens et a insisté sur le fait qu’Israël poursuit son approche actuelle parce qu’il est convaincu que les lois internationales s’appliquent à tout le monde sauf à lui.

M. Mansour a souligné le nombre de morts, déclarant qu' "environ 3 000 enfants ont été tués dans les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ces derniers jours ", ajoutant que " 1 600 Palestiniens restent piégés sous les décombres à Gaza, dont 900 enfants, et nous ne savons pas ce qu’il est advenu d’eux ".

Israël a détruit plus de 40 % des habitations de Gaza à la suite d’une intense campagne de bombardements, entraînant le déplacement de 1,4 million de personnes.

Le diplomate palestinien a également fait la lumière sur l’effondrement du système de santé à Gaza, rappelant que " le personnel de l’ONU et les médecins de Gaza paient un lourd tribut à leur travail ". Il a également souligné que des agences de l’ONU telles que l’UNRWA ont également été la cible de frappes israéliennes.

Plus de 19 000 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza à la suite de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza, dont beaucoup ont été soignées dans les couloirs des hôpitaux, en raison de la surpopulation de ces derniers et du fait qu’ils servent souvent d’abris aux habitants de la bande de Gaza qui fuient.