Dix aéroports français ont fait l’objet de nouvelles alertes à la bombe, jeudi 26 octobre. Parmi ces derniers, au moins cinq ont été évacués, tandis que les alertes de ce genre se sont multipliés depuis le 13 octobre et le relèvement au niveau maximum du plan Vigipirate.

Dix aéroports français ont été visés jeudi par de nouvelles alertes à la bombe et cinq d’entre eux ont été évacués, a-t-on appris de source aéroportuaire.

Les cinq installations concernées par des évacuations sont Bordeaux, Bâle-Mulhouse, Tarbes, Pau et Bergerac, et seule cette dernière l’était toujours à 17h, les alertes ayant été levées dans les autres, selon cette source.

D’autres aéroports ont également reçu des alertes à la bombe mais n’ont pas été évacués. Il s’agit de Lyon Saint-Exupéry, Lyon-Bron, Marseille, Biarritz et Saint-Denis de la Réunion.

Malgré ces alertes, les perturbations des activités aériennes semblent réduites, selon le tableau de bord en ligne de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), qui a toutefois relevé des retards moyens de 20 minutes à Marseille en fin d’après-midi.

La semaine dernière, près de 70 fausses alertes à la bombe ont visé des aéroports français, envoyées depuis " quasiment toujours la même adresse email, située en Suisse ", avait indiqué dimanche le ministre français des Transports Clément Beaune.

Au total, " plus de 60 enquêtes, tous lieux confondus, ont été lancées ", avait-il dit.

La France a relevé au niveau maximal le niveau d’alerte du plan Vigipirate contre les attentats depuis l’assassinat le 13 octobre de l’enseignant Dominique Bernard dans son lycée à Arras (Pas-de-Calais) par un jeune fiché pour radicalisation islamiste.

Malo Pinatel, avec AFP