L’Iran a rejeté l’appel du G7 à cesser de soutenir le Hamas palestinien et à arrêter ses actions " déstabilisantes " au Moyen-Orient. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a condamné fermement cette déclaration, affirmant que Téhéran avait déployé des efforts ininterrompus pour mettre fin aux attaques militaires menées par Israël contre la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas.

L’Iran a rejeté jeudi une déclaration du G7 appelant Téhéran à cesser de soutenir le Hamas palestinien et à prendre des mesures qui " déstabilisent " le Moyen-Orient.

Cet appel est survenu alors qu’Israël bombarde sans relâche depuis plus d’un mois la bande de Gaza assiégée, affirmant vouloir anéantir le Hamas en représailles à l’attaque inédite menée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

Les chefs de la diplomatie du G7, réunis à Tokyo, ont exhorté l’Iran mercredi à ne pas soutenir le Hamas et le Hezbollah libanais, et à ne rien faire qui puisse " déstabiliser le Moyen-Orient ".

Jeudi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a " condamné fermement " cette déclaration.

Il a affirmé que l’Iran avait déployé " des efforts ininterrompus pour mettre fin aux attaques militaires du régime sioniste agresseur (Israël) contre les citoyens sans défense " du territoire palestinien de la bande de Gaza, que contrôle le Hamas.

" Ce que l’on attendait de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo, c’était qu’ils assument leur responsabilité internationale, notamment en condamnant les actes du régime sioniste qui violent les droits de l’homme et le droit international à Gaza ", a-t-il ajouté.

Le groupe des sept pays les plus industrialisés (États-Unis, Japon, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie et Canada) a aussi plaidé pour la mise en place de " pauses et couloirs humanitaires " à Gaza pour protéger les civils.

Maria Chami, avec AFP